TECHNOPHOBIE OU SIMPLE REJET DE LA TECHNOLOGIE ?
Vous êtes-vous déjà senti anxieux à l’idée d’utiliser un nouveau gadget ou une nouvelle technologie ? Est-ce une peur morbide ou juste une simple appréhension ? Suer vous à grosses gouttes ou êtes-vous anxieux lorsqu’on vous demande d’utiliser une plateforme ou des appareils de pointe ? Craignez-vous de souffrir de technophobie ?
DÉFINITION DU CONCEPT :
Lorsqu’on veut définir la technophobie, plusieurs options se prêtent. La toute première qui vient à l’esprit est la peur morbide de la technologie et tout ce qui en découle, une angoisse, panique ou anxiété à l’idée d’une constante mise à jour, adaptation, etc. On pourrait aussi penser à une réticence accrue ou au rejet ou évitement total de l’usage des engins à la mode ou dernière génération. Ainsi, contrairement aux technophiles qui attendent avec impatience les dernières inventions, les luddites ou technophobes eux, développent de manière instinctive une résistance à la technologie. Il est de rigueur de préciser que tout rejet de certaines techniques n’est pas synonyme de technophobie. Certaines personnes peuvent rejeter une méthode parce qu’elle en préfère une autre avec laquelle elles se sentent plus à l’aise ou encore parce qu’elles ont un apprentissage difficile des nouvelles technologies.
Impact de la technophobie ou du rejet de la technologie sur un prestataire linguistique
Que votre cas soit de la technophobie ou un rejet de la technologie, il peut y avoir des conséquences sur votre rendement ou votre performance. En effet, la technologie bien qu’ayant des limites et de nombreux inconvénients jouent un rôle incontournable dans nos vies.
Elle facilite le travail, améliore la performance et accélère le temps de traitement et le délai de réponse. Dans cet article, nous nous focaliserons sur les professionnels de la langue et de l’impact que tout rejet de la technologie pourrait avoir sur leur rendement. Si vous êtes traducteur ou interprète vous comprendrez cette description. De par le passé, les linguistes travaillaient avec des moyens rudimentaires et arrivaient quand même à être à la hauteur de la tâche. Cependant, avec la globalisation et, vu le flux d’informations que l’on reçoit au quotidien, il est crucial de recourir à la technologie. Il va de soi qu’un technophobe a de très minces chances de faire florès en tant que prestataire de services linguistiques. De nos jours, tout ce qui touche à ce domaine, de l’offre d’emploi à la soumission du travail fini, se fait en grande partie grâce à la technologie. En dépit de ce qu’on lui reproche, la technologie a balisé la nouvelle ère de la traduction et l’interprétation. Elle a rendu le métier plus professionnel et plus rentable. La technologie, du moment où on en est maître, rend les traductions plus cohérentes, exactes et satisfaisantes en matière de qualités. Elle permet d’économiser du temps, de l’énergie et de l’argent tout en maintenant la qualité du travail.
Refuser certaines offres ou outils nécessaires à leur exécution c’est restreindre son marché et limiter ses opportunités. Les compagnies qui requièrent et valorisent les services linguistiques sont pour la plupart des institutions qui ont recours constamment à la technologie pour la gestion et le partage de leur donnée. Cela dit, certaines offres nécessitent un recours à des logiciels sophistiqués. Que faire donc si on ne se sent pas à l’aise avec certains outils informatiques ?
Comment surmonter la technophobie ou toute anxiété liée à la technologie ?
Si savoir dire non est nécessaire par moment, accepter de dire oui pour devenir la meilleure version de soi-même est à encourager. Toute phobie nécessite un soutien d’ordre spécial. Il peut être vraiment difficile de se débarrasser de certaines phobies. Toutefois, l’on peut essayer de surmonter voire rejeter certaines peurs et appréhensions. Comment y arriver ?
D’abord il faut s’auto-motiver. Toute tâche semble plus facile à effectuer quand il y a de la motivation. Pour ce faire, il faut voir au-delà des inconvénients de la technologie et des difficultés qu’elle présente.
Par ailleurs, il faut apprendre à sortir de sa zone de confort et rejeter toutes appréhensions en rapport avec la technologie. Certaines personnes sans pour autant être technophobes préfèrent s’agripper à ce à quoi elles sont habituées car, pour elles, essayer de nouvelles choses est synonyme de tracas, de réapprentissage, de recherches, de nuits sans sommeil, d’anxiété, de stress, etc. Cependant, force est de constater que très souvent des appréhensions se révèlent fausses. Une fois qu’on amorce le processus, on se rend compte qu’il est plus facile qu’on ne l’imaginait et que ce à quoi on était habitué est beaucoup plus pénible et laborieux que ce qu’on refuse d’adopter.
Enfin, il faut être ouvert d’esprit, être curieux et chercher de l’aide. Maîtriser certaines techniques et outils technologiques nécessite une grande curiosité et un appui. Quand on n’est pas un technophile, certains logiciels ou outils nécessiteront beaucoup de discipline, d’assiduité et d’humilité. Il faut poser “les bonnes questions aux bonnes personnes” afin d’avoir des repères. Essayer à plusieurs reprises sous la direction d’un expert ou d’un professionnel peaufinera nos compétences en la matière. Il faut donc s’ingénier à maîtriser ou simplement comprendre le mode de fonctionnement de tout nouvel outil.
Alors êtes-vous prêt à faire recours à un logiciel qui vous était parfaitement inconnu jusqu’ici ?